Ce qu'ils en pensent
Vous avez été très nombreux à réagir à la lecture du livre et vous en remercions.
Vous trouverez ci-dessous quelques-uns de ces témoignages...
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Marie-Joseph Guétré est à la une de OUEST FRANCE ce samedi 5 avril 2025.
Le journaliste rappelle l’histoire du manuscrit retrouvé par son arrière-petit-fils dans le grenier familial de La Guerche-de-Bretagne.
Marie-Joseph Guétré a 23 ans, lorsque la guerre éclate entre la France et la Prusse en 1870. Le natif de Janzé, en Ille-et-Vilaine, est mobilisé dans le 59 ème régiment d’infanterie de marche. Il fait partie de la musique du régiment comme joueur de baryton et il est aussi brancardier. Dans ses Mémoires, il relate « les péripéties de nos voyages d’abord, ensuite la narration des différents combats qui ont eu lieu autour de l’héroïque ville de Metz et enfin le récit et privations que nous avons endurées au pied de ses murs ».
Légende :
Marie-Joseph Guétré, l’auteur (à gauche) avec deux de ses copains de la guerre
(un de Saumur, l’autre de Nancy) pour une partie de cartes à Janzé (35)
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« Je viens le lire les mémoires de Marie-Joseph Guétré que j’ai trouvé passionnants à plus d’un titre.
C’est un témoignage précieux d’un soldat cultivé, humaniste et plein de curiosité.
Et très lucide quant à l’état de l’armée impériale, impréparée et complètement désorganisée.
Etant messin, son récit des combats autour de la ville de Metz m’a particulièrement intéressé.
Ces hommes ont été conduits à l’abattoir par des dirigeants inconséquents et incompétents.
Ils étaient d’un courage que l’on peine à imaginer de nos jours.
Bravo pour votre démarche. J’ai passé un bon moment de lecture. Vous avez bien fait de publier ces mémoires qui dépassent le simple cadre familial. Personnellement, je vous en félicite ».
Gérard S . (Metz)
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« J'ai bien lu et apprécié le carnet de notes de votre aïeul.
Son histoire nous donne des éléments concrets concernant cette période de l'histoire dont la région garde encore de nombreuses traces.
Je suis impressionnée par le niveau d'écriture et de français et par les détails donnés.
On se rend bien compte aussi que la vie du soldat n'est pas faite uniquement de batailles mais aussi d'attente et de nombreuses contraintes matérielles, comme la recherche de nourriture ».
Martine L. (Buding)
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« … j’ai eu un grand plaisir à le parcourir, et je vous remercie d’avoir pris l’initiative de le faire paraître. L’Histoire (de France en particulier) me passionne, dont ce conflit, absolument méconnu de nos compatriotes, pourtant cause originelle du premier, et donc du second conflit mondial.
Bref … Le récit de votre aïeul m’interpelle.
Déjà pour la grande qualité de l’expression mais aussi de l’orthographe, qui sont remarquables. Sans parler de cette belle écriture, merci d’en avoir livré quelques extraits.
Sur le contenu, il y a sans doute des notes prises sur le vif, mais avec une rédaction parfois postérieure, donc forcément avec un recul et donc une interprétation a posteriori d’événements passés, avec leurs conséquences connues.
Je retiens le ressentiment envers Bazaine, personnage pour le moins trouble, et selon toute probabilité, plus préoccupé par sa propre destinée que de celle de son pays. Pour le moins.
Plus personnellement, j’ai été interpellé par les évolutions entre Metz et Spicheren, puisque c’est un peu ‘’chez moi’’.
Globalement, je suis impressionné par la qualité du récit d’un Français ‘’ordinaire’’ de cette époque.
Les ‘’Hussards de la République’’ allaient seulement arriver quelques années plus tard, pour éduquer le peuple, or le niveau ici est déjà bien élevé.
Belle France.
Encore merci pour avoir pris l’initiative de faire paraître ce livre, du moins, l’amateur d’Histoire vous remercie ».
Patrick K (Freyming-Merlebach)
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" Passionnant journal intime écrit par un jeune soldat breton qui raconte au quotidien sa guerre de 1870, depuis son voyage à pied de Paris à Metz avec son régiment puis, après leur reddition, sa captivité en Pologne. Une très belle écriture pour décrire les affres de la guerre. C'est de l'Histoire et ça se lit comme un roman ".
Louis Furic, Vannes
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Le livre est passionnant et prenant. Un véritable bijou !
...c'est plus qu'un livre...c'est un document...un témoignage
l'exemple de la qualité littéraire avec la maîtrise de notre langue, de la calligraphie. C'est magnifique.
Michel Le Moigne, Cartographe Metz
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"je le déguste comme un mets rare et délicat.
L’écriture manuscrite me fait rêver, c’est un plaisir de la lire, et puis il y a la syntaxe, éblouissant !
Quant au niveau historique, c’est une pépite.
J’ai beaucoup fréquenté la région de Metz et chaque étape me transporte sur le terrain."
Alain Richart, Colmar Recherches en généalogie
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"il nous apprend beaucoup de choses sur la vie des militaires partis au combat pendant sa captivité en Allemagne, chaque jour où presque il a écrit pour informer sa sœur Léonie.... C'est un très grand témoignage une magnifique écriture, ces lettres sont particulièrement belles et son écriture bien formulée. Leurs contenus sont dignes d'un prof de français.
Ce qui me frappe le plus, c'est la recherche continuelle de nourriture, leurs principales occupations outre le fait de se battre, il fallait trouver de la nourriture.... Ils avaient faim nos soldats, l'intendance ne suivait pas, c'est par leur propre moyen qu'il fallait trouver de la nourriture. Et quand ils étaient prisonniers, ils devaient travailler dans le froid, mal vêtus, mal chaussés, ils ont eu froid pendant cette année 1870/1871."
Chantal Cronier, Sète
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« Un témoignage très réaliste, poignant du climat de cette guerre et des souffrances qu'ont enduré les soldats dépassés par les évènements qu'ils ne pouvaient maîtriser. L'écriture sobre et sans fioritures de votre aïeul donne à ce récit une réelle force humaine. C'est une chance d'avoir retrouvé ces écrits ».
D. G. (Lons-le-Saunier)
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« Ecriture manuscrite superbe, agrémentée de magnifiques majuscules. Je suis surpris par l'écriture, le vocabulaire, les descriptions qui montrent des connaissances avancées. Il évoque d'ailleurs un séjour à Paris. Ce n'était pas courant à l'époque. Ce qui suscite ma curiosité c'est aussi les métiers qu'il a exercés par la suite. Je l'aurais davantage imaginé dans une profession comme notaire, par exemple, ou instituteur.
Beau témoignage d'un homme de terrain, "sans grade";, ce terme à prendre sans mépris aucun.
Quelqu'un qui témoigne d'un quotidien pas toujours compréhensible pour les soldats. Je pense aux ordres et contre-ordres fréquents des hauts gradés ».
V. R. (Saint-Hilaire-du-Maine)